Développement local
Faire de la candidature un levier de développement local, s’appuyer sur le plan de gestion pour déployer un projet de territoire inscrit dans les enjeux contemporains de transition environnementale, d’insertion sociale, et de soutenabilité économique constituent des ambitions fortes sur ce territoire en proie aux vulnérabilités sociales structurelles.
Promouvoir un modèle touristique durable et à impact positif
S’écarter d’un modèle de tourisme de masse apparaît comme une nécessité afin de garantir l’acceptabilité sociale de l’inscription auprès des habitants et de limiter les effets pervers des flux touristiques induits sur la valeur patrimoniale des châteaux et leur environnement.
Promouvoir les forteresses royales du Languedoc comme une destination touristique d’ensemble doit permettre d’assurer une meilleure répartition des visiteurs, de favoriser les retombées directes et indirectes sur le territoire, et de contribuer à la viabilité économique de ces espaces ruraux.
Une telle volonté suppose de travailler à une meilleure structuration et à un élargissement de l’offre touristique et culturelle. Elle incite à repenser les modes de fonctionnement touristique et les stratégies d’accueil au service des visiteurs et des habitants. Les déplacements via des modes décarbonés et le « slow tourisme » sont encouragés.
Mesurer et analyser les impacts potentiels et avérés de l’inscription
L’anticipation des conséquences d’une inscription au patrimoine mondial sous-entend aussi la mise en place d’indicateurs d’analyse – quantitatifs et qualitatifs – permettant de mesurer les retombées éventuelles et supposées de l’inscription pour le territoire. Il s’agit en premier lieu de suivre la fréquentation des sites, analyser la typologie et les pratiques des visiteurs, améliorer la connaissance des attentes des publics. Il s’agit aussi de parvenir à mettre en place un système d’évaluation innovant permettant de tenir compte des impacts écologiques et environnementaux.
Plus délicate, l’évaluation des impacts sociaux doit permettre de mesurer le degré d’appropriation de la démarche et de la VUE par les habitants, l’évolution du niveau d’acceptabilité de la candidature, et les retombées sur la vie associative ou culturelle locale.
L’anticipation des conséquences d’une inscription au patrimoine mondial sous-entend aussi la mise en place d’indicateurs d’analyse – quantitatifs et qualitatifs – permettant de mesurer les retombées éventuelles et supposées de l’inscription pour le territoire. Il s’agit en premier lieu de suivre la fréquentation des sites, analyser la typologie et les pratiques des visiteurs, améliorer la connaissance des attentes des publics. Il s’agit aussi de parvenir à mettre en place un système d’évaluation innovant permettant de tenir compte des impacts écologiques et environnementaux.
Plus délicate, l’évaluation des impacts sociaux doit permettre de mesurer le degré d’appropriation de la démarche et de la VUE par les habitants, l’évolution du niveau d’acceptabilité de la candidature, et les retombées sur la vie associative ou culturelle locale.
Faire de la candidature un support d’insertion et de développement social
La démarche de candidature et la perspective de l’inscription représentent des leviers considérables en matière de développement social, d’insertion par l’emploi et de formation. Les nombreux chantiers et activités de valorisation qui émergent sur et autour des forteresses peuvent servir de supports au déploiement de travaux d’insertion.
Restauration du petit patrimoine bâti, création de cheminements, entretien de la végétation aux abords des châteaux, fabrication de produits d’artisanat diffusés dans les boutiques des monuments, rénovation de logements, clause d’insertion dans les opérations de conservation des forteresses…les perspectives d’actions sont nombreuses et contribuent à nourrir une dynamique sociale et économique vertueuse pour le territoire.