carcassonne

Constituées d’un château au cœur de la cité et de deux enceintes armées de 52 tours, les fortifications de Carcassonne sont au XIIIe siècle l’élément central du système défensif conçu par Louis IX et ses successeurs.

SITUATION PAYSAGÈRE ACTUELLE

Au premier regard, le paysage de la Cité de Carcassonne peut sembler totalement différent des reliefs spectaculaires des forteresses montagnardes : on est ici en bordure du bassin de l’Aude, dans les coteaux modelés par les dépôts sédimentaires de l’ère tertiaire (la fameuse « molasse »), au cœur d’un environnement viticole et périurbain. Mais le site réunit des caractéristiques similaires : bâtie à 150 m d’altitude sur une butte de grès – le « grès de Carcassonne », qui a fourni le matériau pour les constructions –, la ville fortifiée domine le fleuve et s’avance au-dessus de la plaine.

De quelque côté qu’on l’aborde, la puissance des remparts surplombe le visiteur.

Depuis les remparts, au fil du cheminement, la vue se déploie vers la Montagne Noire, le Lauragais et les Corbières, et au-delà vers les Pyrénées.

Enchâssée dans la géologie locale et dominant son territoire, la Cité de Carcassonne est à la fois une forteresse perchée et le modèle parfait de la ville médiévale.

situation paysagère de la cité de Carcassonne

HISTOIRE

Juchée sur une butte de grès au-dessus du cours de l’Aude, surveillant la plaine entre Montagne Noire et Pyrénées, Carcassonne fut longtemps convoitée pour sa position stratégique sur le passage de la Méditerranée à l’Atlantique. Jusqu’à devenir la pièce maîtresse du dispositif défensif conçu au XIIIe siècle par la Couronne de France pour asseoir le pouvoir royal sur la région et contrôler la frontière avec le royaume d’Aragon.

JULIA CARCASO, LA ROMAINE

Le promontoire sur lequel se dresse la Cité fut occupé très tôt, dès le VIe siècle av. J.-C., mais il faut attendre la conquête romaine, en 118 av. J.-C., pour que l’agglomération primitive se développe en contrebas, au nord de la colline. Vers 27 av. J.-C., la ville figure dans la liste des vingt cités de la Narbonnaise mentionnées par Pline l’Ancien dans son Historia naturalis. La colonie Julia Carcaso s’étend sur la partie occidentale du bassin audois. Moins importante que ses deux voisines, Narbonne et Toulouse, Carcassonne est toutefois un centre de vie actif durant les débuts de l’empire romain. Dans la seconde moitié du IIIe siècle et au IVe siècle, l’insécurité est telle que la ville s’abrite derrière une puissante enceinte de 1200 m, devenant de ce fait, un castellum. Les vestiges de cette fortification antique sont encore visibles sur les deux tiers du rempart intérieur, reconnaissables à leurs rangées de briques.

JULIA CARCASO, LA ROMAINE

Le promontoire sur lequel se dresse la Cité fut occupé très tôt, dès le VIe siècle av. J.-C., mais il faut attendre la conquête romaine, en 118 av. J.-C., pour que l’agglomération primitive se développe en contrebas, au nord de la colline. Vers 27 av. J.-C., la ville figure dans la liste des vingt cités de la Narbonnaise mentionnées par Pline l’Ancien dans son Historia naturalis. La colonie Julia Carcaso s’étend sur la partie occidentale du bassin audois. Moins importante que ses deux voisines, Narbonne et Toulouse, Carcassonne est toutefois un centre de vie actif durant les débuts de l’empire romain. Dans la seconde moitié du IIIe siècle et au IVe siècle, l’insécurité est telle que la ville s’abrite derrière une puissante enceinte de 1200 m, devenant de ce fait, un castellum. Les vestiges de cette fortification antique sont encore visibles sur les deux tiers du rempart intérieur, reconnaissables à leurs rangées de briques.

WISIGOTHS ET SARRASINS

Dans le premier quart du Ve siècle, les Wisigoths font la conquête du sud de la Gaule et d’une grande partie de la péninsule ibérique. Carcassonne devient une des cités de la Septimanie wisigothique. Le nord du royaume wisigoth s’effondre sous la poussée des Francs dès le début du VIe siècle. En 508, Clovis assiège sans succès Carcassonne qui devient dès lors la place forte principale de la marche frontière entre les deux royaumes. Au VIIIe siècle, l’invasion sarrasine met fin au royaume wisigoth d’Espagne. Les Arabes sont définitivement chassés de Septimanie par les souverains carolingiens à la fin du VIIIe et au début du IXe siècle.

Carcassonne est siège épiscopal depuis le VIe siècle. La première mention de l’église cathédrale, dédiée aux saints Nazaire et Celse, date de 925. La ville commence progressivement à s’étendre extra muros et un bourg Saint-Michel est mentionné aux alentours de l’an mil.

LES TRENCAVEL DANS LA TOURMENTE

Aux XIe-XIIe siècles, Carcassonne se développe sous la domination des vicomtes Trencavel. Grâce à ses alliances matrimoniales et à une politique adroite, jouant habilement de la rivalité des deux grandes principautés voisines de Toulouse et Barcelone, cette famille gouverne les vicomtés d’Albi, de Carcassonne et de Béziers. En 1096 débute la construction de la cathédrale romane, tandis que l’édification du château vicomtal peut être datée du deuxième quart du XIIe siècle.

En 1208, le pape Innocent III, inquiet de l’influence grandissante de l’hérésie cathare, appelle à la croisade. Au printemps 1209, la croisade des Barons s’ébranle vers le sud. En août, les croisés assiègent Carcassonne qui capitule au bout de quinze jours. Nommé vicomte de Carcassonne, Simon de Montfort poursuit la croisade jusqu’à sa mort en 1218 lors du siège de Toulouse. La vicomté est définitivement annexée au domaine royal en 1226, à la suite d’une nouvelle croisade menée cette fois directement par le roi de France.

LES TRENCAVEL DANS LA TOURMENTE

Aux XIe-XIIe siècles, Carcassonne se développe sous la domination des vicomtes Trencavel. Grâce à ses alliances matrimoniales et à une politique adroite, jouant habilement de la rivalité des deux grandes principautés voisines de Toulouse et Barcelone, cette famille gouverne les vicomtés d’Albi, de Carcassonne et de Béziers. En 1096 débute la construction de la cathédrale romane, tandis que l’édification du château vicomtal peut être datée du deuxième quart du XIIe siècle.

En 1208, le pape Innocent III, inquiet de l’influence grandissante de l’hérésie cathare, appelle à la croisade. Au printemps 1209, la croisade des Barons s’ébranle vers le sud. En août, les croisés assiègent Carcassonne qui capitule au bout de quinze jours. Nommé vicomte de Carcassonne, Simon de Montfort poursuit la croisade jusqu’à sa mort en 1218 lors du siège de Toulouse. La vicomté est définitivement annexée au domaine royal en 1226, à la suite d’une nouvelle croisade menée cette fois directement par le roi de France.

LA SÉNÉCHAUSSÉE ROYALE

Carcassonne devient alors le siège du pouvoir administratif et militaire dans le cadre d’une circonscription royale : la sénéchaussée. Dès 1228, de grands travaux sont entrepris pour améliorer le système défensif : construction d’une ceinture fortifiée autour du château, édification d’une deuxième enceinte urbaine précédée d’un fossé sec et aménagement de lices entre les deux lignes de fortification.

En septembre 1240, Raymond Trencavel II tente de reprendre possession de la Cité et l’assiège. Il bénéficie de la complicité des faubourgs qui la bordent. Il bat en retraite un mois plus tard : en 1244, le roi Louis IX fait entièrement raser les faubourgs Saint-Michel et Saint-Vincent, pour les punir de leur rébellion. Une deuxième campagne de fortification est alors entreprise : remise en état des éléments d’enceinte détruits, renforcement du front oriental, construction de la tour de la Vade. En 1248, Louis IX installe définitivement les habitants des faubourgs détruits dans une ville nouvelle, la bastide, construite sur la rive gauche de l’Aude.

la cité de Carcassonne au milieu du paysage

UNE PLACE FORTE HORS DU COMMUN

À la fin du XIIIe siècle, sous les règnes de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, les fortifications de la Cité sont modernisées et une bonne part de l’enceinte intérieure est reprise selon les progrès techniques de l’architecture militaire.Dès lors, Carcassonne est une place forte hors du commun, servie par une garnison permanente et un armement conséquent. Son architecture militaire novatrice sert de modèle sur tout le territoire et notamment dans la construction des châteaux sentinelles de montagne, édifiés après 1258 en moins d’un demi-siècle sur ordre du roi et sous le contrôle du sénéchal de Carcassonne.Celui-ci a la charge de nommer les châtelains à la tête des garnisons, de veiller à leur approvisionnement, de leur fournir l’armement et les équipements militaires nécessaires.

UNE PLACE FORTE HORS DU COMMUN

À la fin du XIIIe siècle, sous les règnes de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, les fortifications de la Cité sont modernisées et une bonne part de l’enceinte intérieure est reprise selon les progrès techniques de l’architecture militaire.

Dès lors, Carcassonne est une place forte hors du commun, servie par une garnison permanente et un armement conséquent. Son architecture militaire novatrice sert de modèle sur tout le territoire et notamment dans la construction des châteaux sentinelles de montagne, édifiés après 1258 en moins d’un demi-siècle sur ordre du roi et sous le contrôle du sénéchal de Carcassonne.

Celui-ci a la charge de nommer les châtelains à la tête des garnisons, de veiller à leur approvisionnement, de leur fournir l’armement et les équipements militaires nécessaires.

UNE BASE LOGISTIQUE

Centre politique, administratif et militaire, la Cité devient donc la base logistique de cet imposant dispositif de défense frontalier, qui marque de façon précoce l’émergence d’un État centralisé en France. La puissance et la force de dissuasion de la Cité sont telles que les actes royaux la mentionnent comme la « clé » du Languedoc et qu’elle ne fait pas l’objet d’attaques au cours de la guerre de Cent ans. En 1355, le Prince Noir, lors de sa chevauchée, incendie la bastide mais renonce à assiéger la Cité.

UN DÉCLIN INEXORABLE

De 1472 à 1659, date de la signature du traité des Pyrénées, la Cité conserve encore son rôle de place forte, sur une frontière méridionale peu sûre. Mais elle a tendance à se dépeupler au profit de la bastide, centre de la vie économique de la région. Le roi, pour des raisons financières, vend une partie de ses terrains domaniaux. Des maisons commencent à s’installer dans les lices.
Après la signature du traité des Pyrénées en 1659, qui entérine l’annexion du Roussillon par la France et le déplacement de la frontière franco-aragonaise, la Cité perd le rôle éminent qu’elle jouait jusque-là dans le dispositif royal de contrôle de la frontière. Son déclin est inexorable et, peu à peu, tous les pouvoirs (judiciaire, religieux, etc.) sont transférés vers la bastide devenue une ville florissante grâce à l’industrie et au commerce du drap.

UN DÉCLIN INEXORABLE

De 1472 à 1659, date de la signature du traité des Pyrénées, la Cité conserve encore son rôle de place forte, sur une frontière méridionale peu sûre. Mais elle a tendance à se dépeupler au profit de la bastide, centre de la vie économique de la région. Le roi, pour des raisons financières, vend une partie de ses terrains domaniaux. Des maisons commencent à s’installer dans les lices.
Après la signature du traité des Pyrénées en 1659, qui entérine l’annexion du Roussillon par la France et le déplacement de la frontière franco-aragonaise, la Cité perd le rôle éminent qu’elle jouait jusque-là dans le dispositif royal de contrôle de la frontière. Son déclin est inexorable et, peu à peu, tous les pouvoirs (judiciaire, religieux, etc.) sont transférés vers la bastide devenue une ville florissante grâce à l’industrie et au commerce du drap.

VIOLLET-LE-DUC À LA RESCOUSSE

Ayant perdu son statut de place forte militaire, la Cité de Carcassonne est menacée de destruction : les fortifications sont remises à l’administration des Domaines qui commence à les vendre comme matériaux de construction. Sous l’action d’érudits et de notables locaux, la Cité est classée monument historique en 1849 et sa restauration est confiée à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc. Les travaux débutent sous sa responsabilité en 1853 et se poursuivront, après sa mort en 1879, jusqu’en 1910. Eugène Viollet-le-Duc s’appuie, pour ses restaurations, sur les techniques médiévales de construction du XIIIe siècle, qu’il a minutieusement analysées. C’est cette restauration exemplaire qui vaudra à la Cité de Carcassonne sa première inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO → en 1997.
La première moitié du XXe siècle voit le début de la fréquentation touristique du lieu qui n’a cessé de croître depuis.

DESCRIPTION DU SITE

Telle qu’elle apparaît aujourd’hui, entièrement restaurée par Viollet-le-Duc au XIXe s., la cité médiévale de Carcassonne s’impose comme l’archétype parfait du système défensif conçu par le roi au XIIIe siècle. Une architecture royale, de proclamation, faite pour impressionner et dissuader l’ennemi, mais aussi pour écraser d’une masse symbolique toute tentative de rébellion parmi ces nouvelles populations soumises au royaume de France à la suite des croisades. Avec son château fortifié, sa double enceinte totalisant près de 3 km de remparts, ses 52 tours, ses 1 300 Archères, ses quatre entrées précédées de barbacanes, ses assommoirs ou ses hourds parfaitement restaurés, la Cité constitue un extraordinaire modèle défensif, dont les techniques innovantes furent reprises pour la construction des forteresses royales de montagne. La visite de Carcassonne offre donc un éclairage indispensable pour bien comprendre la cohésion architecturale des huit sites candidats à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et mieux appréhender la valeur universelle exceptionnelle de cet ensemble de monuments.

Les fortifications de la cité sont constituées actuellement de trois ensembles concentriques, datant majoritairement du XIIIe siècle :

LE CHÂTEAU

Situé dans la partie ouest de l’enceinte intérieure, il est entouré d’une muraille quadrangulaire de près de 3 m d’épaisseur, il est flanqué de tours semi-circulaires, qui protègent deux cours intérieures, deux logis, deux tours maîtresses et une chapelle aujourd’hui disparue. Les bâtiments intérieurs, réadaptés à la nouvelle conception défensive, sont accessibles par un châtelet d’entrée à tours jumelles, précédé d’une barbacane et d’un fossé. Complètement réaménagé, l’ancien palais vicomtal devient à lui seul au XIIIe siècle une véritable forteresse, avec ses hauts murs couronnés de hourds, partiellement restitués lors des restaurations du XIXe siècle. Ces balcons de bois accueillaient les défenseurs et leur permettaient de multiplier les angles de tirs, avec notamment un contrôle vertical des remparts.

LE CHÂTEAU

Situé dans la partie ouest de l’enceinte intérieure, il est entouré d’une muraille quadrangulaire de près de 3 m d’épaisseur, il est flanqué de tours semi-circulaires, qui protègent deux cours intérieures, deux logis, deux tours maîtresses et une chapelle aujourd’hui disparue. Les bâtiments intérieurs, réadaptés à la nouvelle conception défensive, sont accessibles par un châtelet d’entrée à tours jumelles, précédé d’une barbacane et d’un fossé. Complètement réaménagé, l’ancien palais vicomtal devient à lui seul au XIIIe siècle une véritable forteresse, avec ses hauts murs couronnés de hourds, partiellement restitués lors des restaurations du XIXe siècle. Ces balcons de bois accueillaient les défenseurs et leur permettaient de multiplier les angles de tirs, avec notamment un contrôle vertical des remparts.

L’ENCEINTE INTÉRIEURE

Ancienne défense, elle a été ingénieusement réadaptée au XIIIe siècle, s’appuyant sur les restes des murailles et des tours romaines, dont on peut encore voir les vestiges en de nombreux endroits (rangées de briques, petites pierres quadrangulaires). Deux parties du tracé, au nord et au sud de l’ensemble, ont été modifiées afin d’en accentuer la fonction d’éperon, et certaines tours ont été reconstruites. Vers la fin du siècle (autour de 1270-1287), la défense a été considérablement améliorée par la construction de puissantes portes, comme la Porte Narbonnaise, énorme châtelet à tours jumelles, ou la porte Saint-Nazaire à accès coudé, au sud. Parmi les autres tours et sections d’enceinte, signalons également la tour de Balthazar et la tour carrée de l’Evêque, parées de pierres à bossage.

L’ENCEINTE EXTÉRIEURE

Construite très rapidement au XIIIe siècle, elle assure une meilleure défense de la Cité en doublant la précédente, jugée insuffisante. D’un périmètre de 1672 m, la muraille est flanquée de tours circulaires ou semi-circulaires, le plus souvent « ouvertes à la gorge » afin d’éviter que l’ennemi ne puisse s’y retrancher en cas de franchissement de cette première ligne de fortification. Dans un même souci de protection des lignes de défenses, cette première enceinte est plus basse que la seconde, laissant l’ennemi totalement vulnérable face aux tirs des défenseurs postés au-dessus de lui sur les murs et tours de l’enceinte intérieure. C’est enfin sur cette première ligne de fortification que sont édifiées les quatre barbacanes protégeant les quatre portes, dont la principale, celle de l’ouest, a aujourd’hui disparu.

L’ENCEINTE EXTÉRIEURE

Construite très rapidement au XIIIe siècle, elle assure une meilleure défense de la Cité en doublant la précédente, jugée insuffisante. D’un périmètre de 1672 m, la muraille est flanquée de tours circulaires ou semi-circulaires, le plus souvent « ouvertes à la gorge » afin d’éviter que l’ennemi ne puisse s’y retrancher en cas de franchissement de cette première ligne de fortification. Dans un même souci de protection des lignes de défenses, cette première enceinte est plus basse que la seconde, laissant l’ennemi totalement vulnérable face aux tirs des défenseurs postés au-dessus de lui sur les murs et tours de l’enceinte intérieure. C’est enfin sur cette première ligne de fortification que sont édifiées les quatre barbacanes protégeant les quatre portes, dont la principale, celle de l’ouest, a aujourd’hui disparu.

LES LICES

L’enceinte intérieure et l’enceinte extérieure sont séparées par des lices, espace dégagé et à ciel ouvert qui permettait de piéger l’ennemi et qui était probablement à l’origine fractionné de murs transversaux afin de ralentir encore plus la progression des attaquants.

la forteresse en images

les autres forteresses

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