La candidature des Forteresses royales du Languedoc déposée par la France à l’UNESCO

La candidature des Forteresses royales du Languedoc déposée par la France à l’UNESCO

La candidature des Forteresses royales du Languedoc déposée par la France à l’UNESCO

Légende photo : Hervé Baro, président délégué de l’Association Mission Patrimoine Mondial, et Hélène Sandragné, présidente du conseil départemental de l’Aude, ont annoncé le dépôt officiel de la candidature, le 31 janvier 2025.

Après douze années de préparation, la France a officiellement soumis la candidature du « Système de forteresses de la sénéchaussée de Carcassonne » à l’UNESCO →  ce 31 janvier 2025. Le projet, désormais intitulé « Forteresses royales du Languedoc », s’accompagne d’une nouvelle identité visuelle.

8 forteresses emblématiques de l’architecture militaire du Sud de la France

Portée par le conseil départemental de l’Aude et l’Association Mission Patrimoine Mondial (AMPM), la candidature concerne huit sites majeurs répartis entre l’Aude et l’Ariège :

Ces forteresses témoignent de l’architecture militaire que le pouvoir royal a développé au XIIIe siècle, à la suite de la croisade contre les Albigeois.

Pour Hélène Sandragné, présidente du Département, il était essentiel de donner à ce projet un nom accessible et porteur de sens. « La dénomination « Forteresses royales du Languedoc » reflète fidèlement l’histoire tout en facilitant l’appropriation du projet par le grand public. »

 

Des forteresses symboles de pouvoir

Au XIIIe siècle, le roi de France implante une sénéchaussée dans la région pour consolider son autorité. Carcassonne devient un centre militaire et administratif, entouré d’un réseau de châteaux stratégiquement positionnés pour protéger la frontière avec le royaume d’Aragon. Ces édifices, autrefois villages fortifiés ou repaires de seigneurs locaux, sont entièrement réaménagés dans un but défensif et symbolique.

 

Forteresse royale, un nom ancré dans l’histoire

Le terme « Languedoc » apparaît dès la fin du XIIIe siècle, désignant les territoires récemment intégrés au royaume de France, à l’ouest du Rhône. Il évoque aujourd’hui une région riche en culture, en paysages variés et en histoire, entre Méditerranée, Corbières et Pyrénées.

 

Une identité visuelle pleine de sens

Le nouveau logo entrelace les deux « O » de « forteresses » et « royales » pour former un chiffre 8, rappelant les huit sites du projet. Son design irrégulier évoque l’authenticité et la singularité des monuments.

Vers une reconnaissance mondiale de l’Unesco en 2026

La candidature des Forteresses royales du Languedoc entre désormais dans une phase de 18 mois d’évaluation par l’ICOMOS →  organisme expert auprès de l’UNESCO. La décision finale est attendue pour l’été 2026. Hervé Baro, président délégué de l’Association Mission Patrimoine Mondial →  se montre confiant : « Le dossier a été salué pour sa qualité et bénéficie d’un fort soutien de l’État français. »

 

Un projet au service du territoire et des Audois

Au-delà de la reconnaissance symbolique, une inscription des Forteresses royales du Languedoc à l’UNESCO permettrait, à travers un plan de gestion rigoureux et multipartenarial, de :

• Protéger ces monuments historiques

• Renforcer leur attractivité touristique

• Favoriser un développement équilibré du territoire

• Préserver les paysages et la qualité de vie locale

Ce projet valorise un héritage exceptionnel et s’inscrit dans une démarche de transmission aux générations futures.

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